Souricière (2001-2002/2004)

Principe :
Dans cette épreuve, deux candidats entrent dans la cellule, où se trouve uniquement une haute colonne métallique dans laquelle une cage est encastrée. Cette cage monte entre les quatre cloisons de la colonne, un peu comme un ascenseur. Un des candidats doit rentrer dans la cage sur laquelle se trouve une boîte avec quelques souris. L'autre candidat doit monter la cage au fur et mesure, grâce à deux poignées de chaque côté. Si le duo parvient à hisser la cage jusqu'au sommet de la colonne, le candidat qui est enfermé peut passer sa main au-dessus de la cage, à travers les souris, et récupérer la clé suspendue à un crochet. Ensuite, le candidat enfermé peut sortir de la cage grâce à une double porte en hauteur.

Avis personnel :
Une épreuve en binôme qui n'est pas restée longtemps, mais dont la spécificité lui donnait son charme.
En effet, c'est l'une des rares épreuves, avec le Barillet et Mr Tchan (et encore, pour ce dernier, c'est un peu particulier...) où l'épreuve se montre génératrice de prisonnier pour l'un des deux candidats. Et ça pouvait être amusant de voir si, dans ce cas-là, le petit camarade qui soulevait la cage se montrait solidaire en restant prisonnier avec lui ou s'il allait faire son rustre en l'abandonnant à son triste sort. Cerise sur le gâteau : on pouvait même avoir un prisonnier... et la clé malgré tout ! (cf. émission Bertrand Gilles 2001)
Bon, ça a dû être un vrai casse-tête à gérer pour les résumés d'émission et statistiques d'épreuves de fort-boyard.fr , mais pour le coup, difficile d'avoir une épreuve avec des scenarii plus variés que celle-ci. Certaines épreuves contemporaines devraient en prendre de la graine...

Concernant le principe, pourquoi pas après tout : il nécessitait de la force de la part de celui qui soulève, il faisait donc travailler une certaine qualité requise.
Pour celui qui reste dedans, c'est peut-être plutôt le courage de rester prisonnier ou non qu'autre chose... pour le coup, la présence des souris à travers lesquelles il faut passer la main (ou pas ! Comme on peut le voir dans la vidéo, Patricia Gaillot l'a soigneusement esquivée...), justifiant le nom de l'épreuve, était peut-être un peu superflue, mais bon, pourquoi pas.
Le seul petit truc, c'est que l'épreuve pouvait être un peu complexe à comprendre aux yeux du téléspectateur (ou des candidats...) mais on s'y fait assez vite.

Elle a été bien exposée durant l'ère Castaldi (peut-être un peu trop en 2001... mais comment lui en vouloir vu les différents scenarii possibles ?), dommage qu'elle n'ait pas eu le même coup de projecteur durant l'ère Minne... 15/20

Cette épreuve était plutôt bonne a l'époque mais je pense pas qu'elle pourrait revenir aujourd'hui.petit +,cette épreuve a eu droit a une séquence culte.il s'agit bien sur d'un certain Aurelien Jegou qui n'avait absolument rien compris dans le principe.je retient surtout cette phrase de Sebastien Cauet lorsque Aurelien a mit le baton dans les souris "Non pas dans les souris ".